Didier Robert trouve peu à peu sa méthode. Comme le règlement le précise, le président de la Région Réunion "dirige les débats". C'est souvent avec le sourire et un brin de malice parfois du sarcasme, qu'il donne la parole aux uns et aux autres. Le patron de La Réunion en confiance a gagné en maturité. S'il y a un mois, il avait haussé le ton à l'encontre d'André Thien-Ah-Koon qui l'avait traité "d'assassin de la géothermie", cette fois-ci, il n'en a rien été.
La stratégie de Didier Robert est simple, il laisse l'opposition "dénoncer, critiquer et attaquer" sa gestion et sa politique. Cela fait déjà plusieurs mois qu'il travaille la méthode, le teste dans l'hémicycle. L'opposition est meilleur sparring-partner, en particulier Camille Sudre et André Thien-Ah-Koon. Il note les éléments de chaque intervention auxquels il peut apporter une réponse.
Alors que les intervenants se succèdent, le cabinet, la communication et les administratifs préparent les réponses dont a besoin Didier Robert. Ceci étant le coup du PPI, la majorité régionale l'a anticipé depuis un mois au moins. Et c'est Camille Sudre qui leur a tendu la perche. Didier Robert n'avait plus qu'a ferré le poisson. Hier, le président de la Région a prouvé qu'il est à sa place. Et bien dans son rôle. Même s'il est vrai que lors du vote du budget primitif l'opposition lui a facilité la tâche.
Car, entre un Philippe Jean-Pierre, économiste hors-pair, au langage soutenu et très technique mais loin du citoyen moyen, un Jean-Jacques Vlody, trop dans les chiffres et en quête d'effet de manche, un André Thien-Ah-Koon trop dispersé et trop long dans son intervention, et un Camille Sudre en perpétuelle quête de confrontation avec Didier Robert, le budget primitif n'a été en fait qu'un prétexte (ou "une tribune électoraliste", a dit David Lorion), pour les futurs candidats aux Législatives 2012.
Juste à titre d'information, si ça intéresse quelqu'un, le budget primitif 2012 de la Région Réunion s'élève à 765 millions d'€, 448 millions d'€ en investissements et 317 millions d'€ en fonctionnement. La majorité a voté pour, et l'opposition, contre. L'inverse aurait été tout de même surprenant...
La stratégie de Didier Robert est simple, il laisse l'opposition "dénoncer, critiquer et attaquer" sa gestion et sa politique. Cela fait déjà plusieurs mois qu'il travaille la méthode, le teste dans l'hémicycle. L'opposition est meilleur sparring-partner, en particulier Camille Sudre et André Thien-Ah-Koon. Il note les éléments de chaque intervention auxquels il peut apporter une réponse.
Alors que les intervenants se succèdent, le cabinet, la communication et les administratifs préparent les réponses dont a besoin Didier Robert. Ceci étant le coup du PPI, la majorité régionale l'a anticipé depuis un mois au moins. Et c'est Camille Sudre qui leur a tendu la perche. Didier Robert n'avait plus qu'a ferré le poisson. Hier, le président de la Région a prouvé qu'il est à sa place. Et bien dans son rôle. Même s'il est vrai que lors du vote du budget primitif l'opposition lui a facilité la tâche.
Car, entre un Philippe Jean-Pierre, économiste hors-pair, au langage soutenu et très technique mais loin du citoyen moyen, un Jean-Jacques Vlody, trop dans les chiffres et en quête d'effet de manche, un André Thien-Ah-Koon trop dispersé et trop long dans son intervention, et un Camille Sudre en perpétuelle quête de confrontation avec Didier Robert, le budget primitif n'a été en fait qu'un prétexte (ou "une tribune électoraliste", a dit David Lorion), pour les futurs candidats aux Législatives 2012.
Juste à titre d'information, si ça intéresse quelqu'un, le budget primitif 2012 de la Région Réunion s'élève à 765 millions d'€, 448 millions d'€ en investissements et 317 millions d'€ en fonctionnement. La majorité a voté pour, et l'opposition, contre. L'inverse aurait été tout de même surprenant...
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